Le contexte mondial n’est pas favorable aux céréales. Si cela impacte également sur le marché de l’orge, l’orge fourragère et l’orge brassicole ont un cours diamétralement opposé sur le marché actuellement. Voici ce que l’on peut dire sur leurs dernières actualités.

L’orge brassicole gagne du terrain

Avec les conditions climatiques instables qui déciment des récoltes entières, la production mondiale de l’orge brassicole a connu une baisse tangible, surtout ces derniers mois. Cette baisse a bien entendu eu pour conséquence directe l’augmentation des prix sur le marché (196€ il y a un mois contre 206€ actuellement), même s’il faut reconnaitre qu’avec une demande croissante, les prix avaient déjà légèrement augmenté auparavant. Avec les bouleversements incessants au niveau du climat, un investissement sur l’orge de printemps au détriment de l’orge d’hiver est désormais conseillé, les marges de production étant plus avantageuses. Le marché de ce type d’orge est certes plus restreint, mais l’intérêt est ailleurs, une seule baisse de production dans un des pays producteur verra le prix s’envoler.

Le prix de l’orge fourragère en baisse constante

C’est le constat depuis quelques années, et cela se confirme cette année encore. Le cours de l’orge fourragère est quasiment en chute libre. Contrairement à l’orge brassicole dont les prix montent crescendo grâce à son gain d’intérêt, l’orge fourragère est au creux de la vague. Elle dépasse à peine les 140€, tandis que le prix de l’orge brassicole dépasse les 200€. Deux raisons expliquent ce fait : le désintérêt de la Chine pour cette orge, d’un côté, et les prix de production sont assez conséquents, de l’autre.

L’avenir s’annonce cependant plus clément. Avec la diminution de la surface cultivable de l’orge au niveau mondial (exception faite de la France), il est à prévoir que la production va être à son plus bas niveau dans les mois à venir. Cette baisse devrait être favorable au marché et devrait permettre une nette amélioration du prix.