Mark Zuckerberg et son équipe ont eu la main heureuse en fondant Facebook, car très vite leur société est devenue la référence dans les réseaux sociaux avec plus d’un milliard d’utilisateurs en quelques années. Société américaine basée à Menlo Park, Californie, Etats-Unis, elle fait son entrée en bourse en 2012.

Historique du géant des réseaux sociaux

A l’origine, The Facebook, était spécialement dédié aux étudiants de l’Université de Harvard puis le mouvement a gagné la majeure partie des universités des Etats-Unis et du Canada. Ce n’est qu’au 15 novembre 2010 que Mark Zuckerberg annonce le lancement de @facebook.com, système de messagerie e-mail dont l’objectif est de concurrencer Gmail et Hotmail de Google et Microsoft.

Une fonctionnalité qui a fait son succès comme réseau social est introduite dans le système pour répondre aux attentes des utilisateurs. Ceux-ci peuvent désormais recevoir des notifications sur leur mobile les informant d’événements, de faits d’actualités et de résultats sportifs de leur ville.

Les débuts difficiles de Facebook en bourse

Au début, Facebook était opposé à l’entrée en Bourse mais du fait de la loi américaine, la société se devait de le faire car elle a dépassé la barre des 500 actionnaires. Comme elle devait, passé ce seuil, remplir les mêmes dossiers que les compagnies cotées, elle opta pour l’introduction en bourse.

Le prix de l’action devient très vite la question déterminante sur laquelle les investisseurs se concentrent. Ceux-ci trouvent le prix de 38 dollars trop élevé à un moment où la société n’a pas encore un modèle de développement bien arrêté.

L’action connaît alors des débuts difficiles car malmenée par les doutes des investisseurs dont les réactions sont envenimées par des suspicions de conflit d’intérêt au sujet de l’Initial Public Offering (IPO). Le prix aurait été conseillé par un dirigeant de la banque Morgan Stanley pour lui permettre d’empocher plus de commissions.

La remontée grâce au mobile

Ce n’est qu’un an plus tard, en 2013, que l’action retrouve son cours d’ouverture. La publicité sur tablettes et smartphones constitue alors une part importante des recettes publicitaires de Facebook. La remontée est enclenchée jusqu’au scandale de Cambridge Analytica. Les journalistes du Guardian et du New York Times révèlent que cette société britannique s’est approprié les données de dizaines de millions d’utilisateurs sans leur consentement.

Malgré le recul que cette annonce a engendré, notamment la perte de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière, Facebook connaît une croissance du chiffre d’affaires certes ralentie mais qui se monte toujours à des milliards de dollars.