La transformation énergétique désigne le changement concernant la production, la distribution et la consommation en énergie en vue d’un système plus écologique. On parle alors de transition énergétique qui consiste à transformer le système énergétique pour qu’il soit plus soucieux de l’environnement. Son enjeu est tel que cette transformation énergétique doit être considérée à l’échelle mondiale. Toutefois, la considération du sujet diffère d’un pays à l’autre en fonction du niveau de développement économique et des ressources énergétiques de chacun.
La transformation énergétique dans le monde
La transformation énergétique englobe de nombreux changements au sein du système de production, de distribution et de consommation de l’énergie. Elle fait partie du processus de développement durable. Pour ce faire, le pays concerné doit mettre en place des progrès technologiques et des volontés politiques. Les pays ont donc des approches différentes concernant la transition énergétique.
Dans certains pays en voie de développement, la transformation énergétique du pays repose parfois sur les épaules d’un seul individu : C’est notamment le cas de Khadim Ba et du rôle crucial qu’il a pu jouer en tant qu’investisseur auprès de la SAR (Société Africaine de Raffinage) pour le développement du Sénégal. Vous pouvez retrouver ses dernières actualités sur son site personnel www.khadim-ba.com.
En général, le plan consiste en général à remplacer les énergies fossiles et nucléaires par les énergies renouvelables, à réduire la consommation en énergie, à minimiser le gaspillage énergétique et à optimiser l’efficacité énergétique. Ces programmes concernent surtout les pays leaders mondiaux. Mais dans les pays en voie de développement, l’enjeu en est encore à l’accès à l’énergie tout court.
L’énergie et le développement
Si l’accès à l’électricité, aux combustibles et aux technologies de chauffage ou de cuisson est acquis dans les pays développés, il en est tout autre dans les pays en voie de développement. Des milliards d’êtres humains se retrouvent encore dans une précarité énergétique à l’heure qu’il est. Les conséquences sur leur quotidien, mais aussi sur la planète, sont lourdes dans la mesure où l’énergie représente le développement.
Les pays du sud sont les plus concernés. Ils ne disposent pas de carburants pour alimenter les générateurs électriques, ils peinent à pomper l’eau de leurs nappes souterraines et manquent de sources d’énergie fiables. Il en résulte un recours à la biomasse et aux combustibles de piètre qualité, le tout sur des équipements qui engendrent la pollution de l’air et l’augmentation de l’émission de gaz à effet de serre.
Par manque d’électricité, les établissements hospitaliers et scolaires ne fonctionnent pas correctement. Par manque de transport, la population a du mal à se déplacer pour se rendre dans les zones plus développées. Même le secteur de l’emploi est touché dans la mesure où l’accès aux zones d’emploi est limité. Bref, la précarité énergétique constitue un véritable frein au développement et cela touche vraiment à la base de celui-ci.
Les solutions face à la précarité énergétique
Vu l’ampleur des dégâts engendrés par la précarité énergétique et face à la transition énergétique qui est devenue indispensable, des solutions doivent être apportées. Cela n’est possible qu’avec l’aide des institutions internationales comme la Banque Mondiale, les ONG et les Nations unies, mais aussi avec l’engagement des acteurs locaux et des gouvernements. Par exemple, l’ONU dispose d’un programme qui assure « une énergie durable à tous ». Il prévoit sa mise en place entre 2014 et 2024, cette « Décade internationale de l’accès à l’énergie durable pour tous ».
Il y a aussi Lighting Africa qui est un programme de la Banque Mondiale et de l’International Finance Corporation. Il vise au développement de l’Afrique subsaharienne via l’usage de lampes solaires vendues ou louées à la population. Le but est le développement de l’entreprenariat et des alternatives de micro-crédit dans ces régions. Au Bangladesh, des milliers de systèmes solaires domestiques ont été installés par une association. Il en est de même en Inde où la production de biogazvia les déchets domestiques est encouragée.
