Les prix avaient déjà menacé de s’envoler une première fois en début d’année à cause d’un virus s’attaquant à ce légume-fruit. Au final, c’est la pandémie qui a été le véritable élément déclencheur de l’envolée.

Hausse du coût de transport

Depuis que la pandémie a touché l’Europe, les frais de transport des marchandises ont fait un bond de 30%. L’explication de cette hausse se tient en deux points. D’abord les mesures d’hygiène mises en place pour contrer l’avancée de la pandémie ont engendré une hausse des dépenses. Ensuite, il arrive désormais souvent que les véhicules de transport soient vides au retour d’une livraison. Avec la fermeture (temporaire) de nombreuses usines, la livraison de produits non essentiels ne se fait plus. Or, un camion qui roule à vide ne permet pas d’amortir un déplacement. Une hausse des prix – à hauteur de 6 à 12% selon le type de tomate – devient alors inexorable.

Augmentation des emballages

Avec une pandémie encore en cours, les producteurs se doivent de rassurer au mieux les acheteurs. Aussi, l’emballage des produits, et notamment des tomates, devient plus systématique. Le coût de production est donc naturellement en hausse. Pour que la vente des tomates soit un minimum rentable, le prix sur le marché a augmenté.

Une offre en baisse

Un produit rare est toujours plus cher, et la tomate fait partie des produits dont l’offre a baissé à cause de la pandémie. La fermeture des frontières a en effet empêché de nombreux pays comme la Pologne ou l’Italie de livrer de nombreux produits (y compris ceux essentiels). Cette fermeture des frontières, couplée avec la fermeture d’encore une bonne partie des marchés, a rendu impossible le maintien des coûts. Si le coronavirus a été la cause principale de cette hausse, la hausse constante des prix (post crise sanitaire) est une crainte réelle.