Alors que la France avait connu une belle embellie dans son rapport entre les ouvertures et les fermetures d’usines sur son sol pendant 3 années consécutives, de 2016 à 2018, l’Hexagone est malheureusement retourné en solde négatif l’année dernière. Avec une économie mise en difficulté par la crise sanitaire, 2020 devrait poursuivre la courbe descendante. Mais peut-on s’attendre à un retour des usines en 2021, suite aux annonces politiques durant la crise ?

L’importance de la production locale

La crise sanitaire a su démontrer que la délocalisation de la production peut avoir des effets négatifs importants, non seulement sur l’économie, mais sur tout le fonctionnement d’un pays. De quoi se rappellera-t-on dans une dizaine d’années de cette pandémie, si ce n’est du fait que nous avons manqué de masques pour les professionnels de la santé et donc pour tout le reste de la population. On parlera aussi de la production de médicaments que certains pays producteurs désiraient privilégier pour leurs propres citoyens. Mais il y a aussi eu quelques réussites en terme de production, telles que la création de ventilateurs en urgence et le réseau national de personnes qui se sont unies afin de coudre des masques.

Alors que les usines sont retournées à leur production normale dans la plupart des cas, c’est l’autre côté de l’industrie à qui plusieurs d’entre eux ont dû faire appel : les services d’entretien. Des machines à l’arrêt prolongé peuvent subir des disfonctionnements lors de leur remise en route et des pièces de la chaîne de production peuvent aussi se briser. Un convoyeur qui ne fonctionne pas peut coûter très cher à une usine si elle ne procède pas rapidement à sa réparation en faisant appel à une entreprise comme CFC Alsace.

Pourquoi peut d’usines sont créées en France ?

Bien que le nombre de fermetures demeure stable en France, depuis plusieurs années, la baisse sur le territoire tient du fait que peu de nouvelles usines sortent de terre. Alors qu’en 2009, 45 % des emplois industriels créés provenaient des nouvelles usines, ce chiffre oscille désormais autour de 20 %.

Plusieurs données expliquent ce mouvement. La première tient des complexités administratives et de la fiscalité liée à la production. Bercy est en bien conscient et songe à des stratégies de changements qui pourraient favoriser une nouvelle croissance de l’industrie. Ensuite, beaucoup de riverains s’opposent lorsque la construction d’une usine est projetée dans leur région. Au final, si les industriels ont besoin d’augmenter leur production, ils préfèrent souvent agrandir leurs usines existantes que d’en ouvrir de nouvelles.