L’été 2019 aura été l’un des plus catastrophiques pour les agriculteurs français. La canicule et la sécheresse ont provoqué des pertes importantes de récoltes. Résultat, si rien n’est fait, les prix des matières premières risquent de flamber dans les mois à venir à cause des mauvaises récoltes. Malheureusement, ce genre de situation est amené à se répéter. Alors, comment les agriculteurs peuvent-ils se protéger contre la sécheresse ?

Développer des fermes plus modernes

Le problème de la sécheresse, c’est qu’elle abîme les cultures et qu’elle empêche les agriculteurs d’y réagir en arrosant abondamment. Quand l’eau vient à manquer dans une région, c’est tout l’équilibre fragile d’une exploitation agricole qui est mis en péril. Heureusement, il existe des installations qui permettent de mieux gérer ce genre de situation.

Cependant, les travaux nécessaires sont coûteux et les agriculteurs sont souvent endettés. Ils doivent donc profiter des taux d’intérêt actuellement très bas pour contacter une banque spécialisée dans le regroupement de crédits immobiliers et se dégager ainsi suffisamment d’argent rapidement pour réaliser des travaux. Cela leur permet alors de récolter l’eau de pluie, de la stocker plus durablement et d’avoir accès à un arrosage plus efficace et plus économe.

Comment éviter l’augmentation des prix des matières premières

Pour l’État français, la première préoccupation n’est malheureusement pas de sauver les exploitations agricoles de la faillite ou de l’endettement. La priorité reste toujours de limiter l’augmentation du prix des matières premières. Une trop forte augmentation pourrait mettre en péril tout l’équilibre économique du pays et avoir des répercussions dramatiques sur la population.

 

Le gouvernement a donc annoncé que 70 % des subventions de la PAC seront versées aux agriculteurs dès le mois d’octobre pour les aider à compenser les pertes financières liées à la sécheresse. Il espère ainsi les dissuader de répercuter cette perte sur leur prix, mais il oublie également que les agriculteurs ne fixent plus depuis longtemps eux-mêmes leurs prix puisqu’ils leur sont souvent imposés par les grandes surfaces.

Les assurances restent actuellement la meilleure solution

Pour les agriculteurs, les assurances restent la meilleure solution pour le moment. Les incidents climatiques sont de plus en plus nombreux, tout comme les retards de paiements des aides de l’État. Les agriculteurs n’ont donc plus d’autres choix que de se fier à des organismes privés qui leur proposent des contrats d’assurance.

 

Le problème, c’est que cela participe à extraire du secteur agricole des richesses dont il a désespérément besoin. De plus, avec l’augmentation du nombre d’intempéries, les prix des assurances ne font qu’augmenter. Ce n’est donc pas une solution sur le long terme, mais c’est la seule vraiment fiable dont les agriculteurs disposent actuellement.