L’argile se trouve sous terre avec parfois une profondeur de plusieurs mètres. Il faut l’extraire pour l’obtenir. Comme cette matière est très friable et sèche, il convient de vérifier s’il s’agit bien d’argile en le mélangeant avec un peu d’eau. Si le mélange est malléable et boueux, il peut être utilisé. Par contre, s’il se forme un liquide blanc, une masse noire et collante ou encore une mousse, il vaut mieux éviter l’extraction.

La préparation de l’argile

En premier lieu, il faut préparer l’argile, c’est-à-dire la débarrasser des corps étrangers en vue d’obtenir une matière pure. Pour ce faire, il faut concasser la terre dans un broyeur durant 5 à 6 heures. Il en résulte une matière liquide à tamiser. Ensuite, il faut enlever l’eau de ce liquide afin d’obtenir une pâte en mettant le tout sous pression via une pompe. On obtient ensuite des galettes d’argile à passer dans un malaxeur pour avoir enfin des pains d’argile homogènes et utilisables.

Le battage et le pétrissage de l’argile

En vue d’un modelage de l’argile, il faut d’abord la battre et la malaxer. Le battage consiste à ôter les bulles d’air et à bien mélanger l’argile. Pour cela, il faut diviser une boule d’argile en deux en tordant avec les deux mains ou en usant d’un morceau de fil de fer. Ensuite, il faut presser les deux moitiés ensemble. L’opération est à répéter au moins une dizaine de fois pour avoir une masse bien malléable. Le pétrissage se fait ensuite à l’aide des deux mains pendant une vingtaine de minutes. Attention à ne pétrir que la quantité d’argile à utiliser.

Le tour de potier et le séchage

Pour le travail du tour, cela relève de l’expertise du potier. En général, l’argile est toujours utilisée pour le modelage de récipients de forme arrondie. Une fois tout le travail terminé et la forme souhaitée obtenue, il faut faire sécher la poterie pendant 10 jours. Ce n’est qu’après que la cuisson peut commencer.