Face à la progression de l’offensive russe marquée par de nouveaux bombardements dans plusieurs régions de l’Ukraine ; la question de l’éventualité de sanctions ciblant spécifiquement l’énergie russe a été évoquée ce lundi. Et comme conséquence depuis ce lundi 7 mars, la flambée des prix du gaz, du pétrole et d’autres matières premières s’est poursuivie.

Le baril de Brent en provenance de la mer du Nord avoisinait les 140 dollars en début de séance asiatique ; se rapprochant ainsi de son record historique de 147,50 dollars enregistré en juillet 2008.

Le prix du Brent pour la livraison en mai a ensuite reculé, mais a tout de même terminé en hausse de 4,31% à 123,21 dollars.

De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI), livrable en avril, a augmenté de 3,21%, pour finir à 119,40 dollars, après avoir franchi les 130 dollars en début de séance.

Montée des prix au niveau des métaux

Après les cours de l’énergie, ce sont ceux des métaux produits en Russie qui ont amorcé la semaine en force. Ainsi, le nickel, a progressé jusqu’à 48.000 dollars vers 16 heures (GMT) ; une augmentation de plus de 60% qui caractérise une des sessions les plus mouvementées du London Metal Exchange (LME), d’après un courtier.

Quant à l’aluminium, il a pour la première fois franchi la barre des 4 000 dollars la tonne lundi, à 4 073,50 dollars, pendant que le cuivre et le palladium atteignaient de nouveaux sommets historiques, soit respectivement 10 845 dollars la tonne et 3 442,47 dollars l’once.

Cette situation en Ukraine a également entraîné une flambée du cours de l’or, une valeur refuge, qui a dépassé les 2 000 $ l’once lundi matin, pour atteindre son plus haut niveau depuis août 2020 et se rapproche du sommet historique atteint le même mois.