En cette période de moisson, le prix du blé semble connaître une légère hausse dans la majorité des marchés, à l’instar de Chicago qui a enregistré une baisse des cours ce lundi. Toutefois, dans l’attente des nouvelles estimations de la récolte australienne, le marché du blé reste quelque peu calme.

+3,34% pour le blé

Dans son dernier rapport, l’USDA fait état d’une hausse du cours du blé, ce qui équivaut plus précisément à une variation de 3,34%. En effet, malgré les volumes d’échange quelque peu réduits, la tonne du blé commence petit à petit à regagner sa valeur (50 centimes d’euros contre 25 euros en mars). Cette institution s’est décidée à revoir en hausse son estimation de la production russe à 81Mt et de diminuer son stock de fin de campagne à 263,1 Mt, soit moins 1Mt par rapport à l’année dernière. En ce qui concerne l’Agreste, elle a relevé son estimation de production française de blé à 37,8 Mt, soit plus 1Mt par rapport à l’année dernière, plaçant ainsi la production française parmi les plus élevées.

80 millions de tonnes

Selon les dernières estimations, le stock mondial pourrait atteindre 80 millions de tonnes cette année. Depuis le mois de juillet, les exportations vers les pays de l’Union Européenne se font nettement ressentir. Les douanes françaises annoncent une augmentation de 7% par rapport à l’an dernier. Pour elles, il s’agit du niveau d’export le plus élevé depuis 10 ans. Tous les marchés de blé espèrent ainsi obtenir les mêmes résultats avec le prix du blé qui, depuis quelques temps, rebondit tranquillement, à son rythme. Il y a peu, le taux de variation le plus haut enregistré était de 4,28%, tandis que le plus bas était de 4,12%.

La Mer Noire s’est investie à 100% et promet une récolte opulente afin de relancer le cours de blé qui, en moins d’une année, a déjà connu plusieurs baisses.