Peu d’épices sont aussi appréciées que la cannelle, qui se marie aussi bien avec le vin et la pâtisserie qu’avec un filet de porc. Cependant, il y a un problème. Son prix peut être exorbitant, peu importe sa forme, en poudre ou en bâton.

Il y a une différence entre le coût par cent grammes de bâton de cannelle par rapport au coût par cent grammes de cannelle moulue. De plus, l’espèce de la cannelle, son origine et sa récolte sont des facteurs déterminants sur le prix final de l’épice sur le marché européen.

Des cannelles beaucoup plus chères que d’autres

La cannelle est une épice très recherchée et qui est généralement cultivée dans des pays tropicaux comme Madagascar. Cependant, la Chine est aussi un autre grand producteur qui propose une variété moins chère : la cannelle de cassia. Bien que la distance avec l’Europe soit très importante, cela ne modifie en rien le prix d’achat de cette variété de cannelle chinoise qui est l’un des plus faibles sur le marché.

La variété malgache, la Cinnamomum Zeylanicum aussi appelée le cannelier de Ceylan, est une espèce de cannelle plus chère. La raison est qu’elle a plus de goût et de parfum, avec des notes boisées plus prononcées. De nombreux pâtissiers et grands cuisiniers l’utilisent dans des recettes gastronomiques salées comme sucrées. Et bien que le coût de production du cannelier de Ceylan soit plus faible à Madagascar, sa valeur marchande influencée par sa qualité est plus élevée.

La récolte est plus complexe que celle des autres épices

Le prix de la cannelle fluctue tout comme celui des autres épices. Disposer d’un outil de gestion des risques liés aux matières premières est un moyen de savoir à quel moment précis acheter de la cannelle. Cependant, le procédé de récolte dépend du pays d’origine. À titre d’exemple, les producteurs brésiliens ne récoltent les tiges de cannelier que durant la saison des pluies. Il en est de même à Madagascar et en Inde. Il faut ensuite que les arômes et les notes sucrées se développent durant un temps de séchage très long.