Le café est sans nul doute le produit agricole le plus échangé dans le monde. Bien que diverses variétés existent, les plus commercialisés sont l’arabica et le robusta
Les tendances du moment
Pour le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le cours du café tourne autour de 1.29USD pour l’arabica en cette fin de mois de septembre, tandis qu’à Londres, le robusta connaît une courbe avec un pic haut de 2 028 USD/tonne et un pic bas de 1 977USD/tonne.
Un produit phare dans le commerce mondial
Le café représente la deuxième production mondiale derrière le pétrole et engrange de 10 à 15 milliards de dollars par an. Culture spéculative par excellence dans les pays en voie d’industrialisation situés essentiellement entre les deux tropiques, la culture du café a été introduite par les puissances coloniales. Les pays producteurs, ceux du sud, ne consomment pas autant que les pays importateurs, ceux du nord. L’arabica représente les 60% de la production totale de café, dont le premier producteur mondial est le Brésil. L’Indonésie, quant à elle, est le champion du robusta. L’unité de mesure du café est le sac de 60 kg.
Les sphères de décision
Le prix du café est essentiellement régi par la loi de l’offre et de la demande. Certains accords, conventions et associations essaient d’en maîtriser les cours par des systèmes de stocks et de subventions. Le marché mondial du café est dominé par quelques grands groupes, tels que Nestlé, Kraft et Sara Lee, entre autres. Les producteurs n’ont que peu d’influence dans la décision des prix. Les grands négociants de café sont des entreprises des pays riches : Neumann Gruppe, Volcafe ou ECOM, par exemple. La cotation est consultable sur des places où les producteurs n’ont que peu accès : New York Board of Trade pour l’arabica et Euronext.liffe pour le robusta. Les principaux contrats à terme se négocient sur la bourse de Londres.
Un produit soumis à divers aléas
Les cours du café ont toujours été très fluctuants. La principale raison reste les aléas climatiques. Les variations de l’offre peuvent être décisives d’une année à l’autre. Ces fluctuations affectent de façon considérable l’économie des pays producteurs. La flambée des prix est souvent le fait de l’anticipation d’une baisse de production par les investisseurs.
Conclusion
Le café fait partie des produits bénéficiant du commerce équitable. Quoiqu’il en soit, il est à craindre que les grandes entreprises ne profitent outre mesure du pouvoir commercial conféré par le label Fair Trade si des mesures de contrôle ne sont entreprises sur la production et la rémunération des travailleurs.
Source : http://travaux-deco-habitat.fr/des-idees-de-fertilisants-naturels/