Depuis quelques années, de nombreux équipementiers automobiles et autres se sont engagés à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Dans le cadre de la chaîne d’approvisionnement, certains fondeurs se sont différenciés ; ils ont augmenté leur part de marché et ont amélioré leur profil social et environnemental en passant aux « métaux verts ». De nos jours, force est de constater que l’élan pour cela se développe à l’échelle mondiale.

Mais la question qui nous préoccupe ici, est de savoir : qu’est-ce que le métal vert et comment est-il déterminé ? Nous vous expliquons tout dans la suite de cet article.

Métal vert : de quoi s’agit-il ?

Le « métal vert » fait référence à un métal dont les émissions de carbone sur le cycle de vie total sont les plus faibles au cours de sa période d’utilisation.

La mesure du « vert » comprend :

  • Le carbone lié à l’extraction des matières premières,
  • Le carbone issu du transport des métaux,
  • Le carbone issu du raffinage et de la purification des métaux à utiliser,
  • Le carbone issu de la fusion et la formation du métal,
  • Le carbone issu de la récupération et du recyclage du métal pour sa réutilisation, 
  • Le carbone lié à l’élimination du métal lorsqu’il n’est plus utilisable.

En effet, il est difficile de déterminer ce qu’est un « métal vert », car des normes en cours d’élaboration ne sont pas définitives et la définition n’est pas la même dans de nombreux endroits du monde. Il est clair que la Chine et d’autres régions consommant du charbon et des combustibles fossiles seront en mesure de produire des «métaux bruns» à faible coût ; de sorte que tout ce qui est fait pour les métaux verts devra être compétitif avec les sources externes de métaux. Les chaînes d’approvisionnement à faible émission de CO2 ou neutres en CO2 sont une formidable opportunité pour les fondeurs nord-américains à l’avenir.