Sans le moindre doute, Pôle Emploi sera sous haute surveillance dans les mois qui suivent afin de découvrir la stratégie qui sera mise en place pour sauver le plus d’emplois possibles et en créer d’autres. Pascal Blain, directeur de Pôle Emploi Auvergne-Rhône-Alpes, s’est exprimé sur le sujet. Voici quelques-unes de ses positions.

Aide à l’emploi dans la région

Lorsqu’un journaliste demande à Pascal Blain ce qu’il pense du financement de l’économie par le gouvernement durant la crise, en utilisant le recours au chômage partiel, sa réponse est claire : ce fut un bon matelas pour éviter que la chute de l’emploi ne soit fatale pour les entreprises. À quoi s’attend-il comme situation à venir ? Il faudra attendre la fin de l’été pour avoir une vision éclairée de la situation, mais les prévisions aujourd’hui sont une augmentation du chômage qui se situera à quelque part entre 12 % et 31 %, ce qui demeure extrêmement vague.

La ville d’Annecy participe, elle aussi, à l’effort au niveau de l’emploi. Grâce à son site web, elle informe les citoyens et Français de toutes les régions qui voudraient venir s’y installer, sur les ressources qui s’offrent à eux afin de trouver un emploi à Annecy. On y indique aussi qui sont les plus importants créateurs d’emploi de la ville et ses alentours, tout en fournissant une liste des agences d’intérim présentent dans la cité.

Quelle utilisation de l’activité partielle pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes ?

Le directeur de Pôle Emploi s’est exprimé sur la situation du chômage partiel en région Auvergne-Rhône-Alpes en indiquant que ce dispositif a touché plus de 1.5 millions de personnes sur la région entière. C’est d’ailleurs cette mesure qui, selon lui, a permis à Pôle Emploi de garder la tête au-dessus de l’eau puisque ces individus ne font pas partie de ceux qui vont s’inscrire à Pôle Emploi.

Difficile de dire si ce dispositif en est la cause, mais il y a eu, au final, moins de licenciement en mars-avril de cette année que pour la même période en 2019. C’est tout aussi vrai au niveau des démissions. La majorité des dossiers traités présentement, par son département, ont rapport à des fins de contrats courts (CDD ou intérim).

Tous les allocataires qui avaient droit aux indemnisations durant le confinement ont été suivis de près afin qu’ils soient rassurés de la continuité du service et des montants devant leur être versés. Dans le cas des allocations qui devaient cesser durant la période de crise, elles ont toutes été prolongées.