Les marchés du gaz naturel en Europe ont été perturbés par le ralentissement de la crise de COVID-19 et la reprise économique. En juillet 2021, le prix réglementé du gaz a connu une augmentation d’environ 10% par rapport au mois précédent. Deux autres hausses ont suivi, atteignant 5,3 % et 8,7 %, et cette tendance à la hausse ne semble pas se terminer. Heureusement, en France, le gouvernement a pris la décision de bloquer le prix du gaz pour l’ensemble de l’année 2022. Néanmoins, à partir de juillet 2023, les tarifs réglementés du gaz arriveront à expiration, ce qui signifie que l’État ne pourra plus intervenir pour geler ces tarifs.
Quelles sont alors les raisons expliquant cette augmentation des prix ? Voyons cela dans la suite de cet article.
Ce qu’il faut savoir de la hausse du prix du gaz
En ce début de l’année 2023, il semble y avoir un certain ralentissement du prix du gaz. Le 2 janvier, le coût d’un mégawatt-heure (MWh) de gaz a atteint 73 € sur l’indice TTF néerlandais, la principale plateforme de négociation du gaz en Europe. Ce qui représente le niveau le plus bas depuis le début du conflit en Ukraine.
Il faut également noter qu’entre 2016 et 2023, on a observé une augmentation considérable des prix du gaz pour tous les ménages, indépendamment de leur profil de consommation. Heureusement, le bouclier tarifaire a été mis en place pour garantir que les prix n’augmentent pas de plus de 15 %. Une augmentation de 15 % se traduirait par une hausse de 25 € par mois sur la facture de gaz pour les consommateurs.
Il est donc important de souligner que sans ce bouclier tarifaire, les ménages devront faire face à une augmentation de 200 € par mois. En conséquence, grâce à ce dispositif, les foyers peuvent économiser jusqu’à 175 € chaque mois.